Le colloque Matériaux et produits organisé par le Conseil du bâtiment durable du Canada – Québec (CBDCa – Québec) s’est déroulé au Planétarium Rio Tinto Alcan, à Montréal, le 13 juin dernier. Conférenciers et panelistes réunis ont partagé leurs expertises et expériences avec la récente version LEED v4, rappelant urgemment « qu’une nouvelle approche dans la sélection des matériaux voit actuellement le jour », pour reprendre les termes de Louis-Philip Bolduc, président du Conseil du bâtiment durable du Canada – section Québec (CBDCa – Québec). Le colloque s’est terminé par l’assemblée générale des membres du CBDCa - Québec.
« Tout projet qui n’est pas inscrit au plus tard le 31 octobre 2016 devra obligatoirement être inscrit LEED v4, pour répondre aux nouvelles exigences de la certification, » a d’ailleurs rappelé l’un des conférenciers invités, Mark Hutchinson, vice-président, Programmes de bâtiments verts, Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa).
« Tout projet qui n’est pas inscrit au plus tard le 31 octobre 2016 devra obligatoirement être inscrit LEED v4, pour répondre aux nouvelles exigences de la certification, » a d’ailleurs rappelé l’un des conférenciers invités, Mark Hutchinson, vice-président, Programmes de bâtiments verts, Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa).
En application aux États-Unis depuis 2013, LEED v4 prend en compte les spécificités du marché canadien depuis 2014, avec le volet « Autres voies de conformité alternatives » (VCA). On compte actuellement 1 100 inscriptions à la certification LEED v4 dans le monde, dont 24 au Canada [1].
Des aspects à retenir
LEED v4 focalise sur la transparence, les coûts et la performance en termes de consommation hydrique et énergétique. La nouvelle « Déclaration environnementale des produits » (DEP) exige du fabricant de fournir aux professionnels du design une analyse du cycle de vie de chacun de ses matériaux et produits jusqu’à la composition des matériaux. De plus, LEED v4 revêt une dimension plus sociale. Entre autres préoccupations, la santé avec l’évaluation des risques chimiques, laquelle porte sur la gestion de vivre au quotidien dans un environnement exposé à des substances dangereuses.
Autre nouveauté pouvant s'avérer critique, le volet « Emplacement et transport » porte sur le choix du lieu d’un projet d’habitation et favorise la densité résidentielle et le transport en commun. Avec Edelweiss, première habitation canadienne LEED v4 certifiée Platine et deuxième dans le monde certifiée LEED v4 Platine, Emmanuel Cosgrove, l’expert en construction écologique, cofondateur et directeur général d’Écohabitation, en sait d'ailleurs quelque chose! [NDLR : un article sur ce projet est prévu pour septembre.]
[1] En date du 13 juin 2016.