RÉCO vient de lancer sa marque de commerce et inauguré son premier centre de matériaux de 10 000 pieds carrés, en faisant salle comble. Cette vaste quincaillerie du réemploi offre d’ores et déjà un vaste éventail de produits de qualité à prix abordables pour répondre aux besoins des passionnés du design, de la rénovation, du patrimoine, de la décoration, du bricolage et, bien sûr, de l’environnement.
L’inauguration marquait le démarrage officiel des activités de RÉCO, de sa campagne de promotion et d’une ère nouvelle pour le réemploi dans le secteur du bâtiment.
Donner au lieu de jeter : une solution écologique, économique et solidaire
Soutenu par le gouvernement du Québec, par la Ville de Montréal et par d’autres partenaires financiers, RÉCO le projet d’Architecture Sans Frontières Québec (ASFQ), un organisme de bienfaisance lié à tous les architectes de la province. Contrairement à un centre de rénovation conventionnel, RÉCO s’approvisionne exclusivement en dons d’entreprises et de particuliers. Certains donateurs peuvent bénéficier d’un reçu de charité, un incitatif fiscal pouvant aider à amortir les coûts de récupération ou même d’une déconstruction complète.
C’est ainsi que RÉCO parvient à offrir une seconde vie à une variété de produits encore utiles, détournés des déchets et revendus pour soutenir la mission d’ASFQ. Voilà une alternative parfaite pour encourager architectes, entrepreneurs et consommateurs à valoriser des matériaux d’une manière écologique, sociale et rentable.
« Le travail d’ASFQ en matière d’économie circulaire montre l’exemple à toute l’industrie de la construction en matière de récupération et de réemploi des matériaux. Les initiatives telles que celle de RÉCO contribuent à faire évoluer les mentalités en offrant des façons concrètes de réduire l’empreinte climatique du cadre bâti. Ainsi, en récupérant et en prolongeant la durée de vie des matériaux, on exploite l’intelligence plutôt que la planète »
– Pierre Corriveau, architecte et président de l’Ordre des architectes du Québec (OAQ)
Fondée sur des valeurs de durabilité, d’innovation, de solidarité et d’excellence, RÉCO se positionne comme un acteur de changement dans la chaîne de valeur de la construction, afin de contribuer significativement à la réduction des déchets de construction, la sauvegarde du patrimoine bâti et la protection de l’environnement.
« Nous sommes fiers de lancer RÉCO, une entreprise qui démontre notre engagement envers l’économie circulaire. ASFQ croit fermement en la nécessité de repenser la manière dont nous concevons, construisons, rénovons et traitons les matériaux en fin de vie. RÉCO offre une réponse concrète à la crise des déchets tout en soutenant la mission d’un organisme humanitaire. Si comme société nous sommes sérieux au sujet de la transition écologique, il faudra un jour des centres RÉCO dans toutes les villes de la province. »
– Bruno Demers, directeur général d’Architecture Sans Frontières Québec et de RÉCO
Rappelons que le secteur construction est responsable mondialement de près de 30 % des ressources extraites, des gaz à effet de serre et des déchets produits. Au Québec, ce sont chaque année des centaines de milliers de tonnes de matériaux qui sont détruits et jetés, avec un taux de réemploi presque nul.
À l’image des matériaux qu’on y trouve, “RÉCO” n’est pas une nouveauté, mais plutôt un renouveau. Il s’agit de la nouvelle appellation d’Éco-Réno, une entreprise pionnière dans la sauvegarde du patrimoine bâti, fondée en 2003 à une époque où on ne parlait même pas d’économie circulaire. Ce changement de nom vient marquer les 20 ans de l’entreprise et son déménagement dans un local quatre fois plus grand que celui qu’Éco-Réno possédait auparavant sur la rue Papineau.
“RÉCO” vient également consacrer une métamorphose profonde de l’entreprise dans le contexte d’une acquisition qu’ASFQ avait débutée en 2021, alors que la pandémie menaçait le commerce de fermeture. ASFQ s’apprêtait justement à démarrer un projet analogue et s’en était alors porté acquéreur. Complétée dernièrement, cette absorption au sein d’ASFQ transforme désormais profondément son modèle d’affaires avec un statut de bienfaisance, un approvisionnement en dons, une relation privilégiée avec le milieu de l’architecture, une vaste stratégie marketing et l’apport de bénévoles souhaitant contribuer à sa mission. Un tel modèle innovant avait d’ailleurs remporté la première place du concours québécois des Prix Initiatives Circulaires en 2021.
En cherchant une nouvelle marque avec l’aide de l’agence Sid Lee, “RÉCO” s’est vite imposé comme un nom unique, efficace et moderne pour mieux soutenir le développement du projet. RÉCO combine le RÉ de la “réitération” et le CO du “faire ensemble”. Il évoque tout à la fois les valeurs de l’organisme et les principes de la circularité : récupérer, récolter, reconcevoir et reconstruire, économie et écologie, collaboration, communauté et conservation du patrimoine. RÉCO est bien sûr un double clin d’œil à la “réno” et à la “déco”. C’est aussi une élégante contraction de l’ancien nom “Éco-Réno”. Le logo choisi évoque en outre l’économie circulaire avec mouvement et originalité.
En résumé, comment fonctionne RÉCO ?
- Matériaux vendus – RÉCO est un commerce de détail ouvert au public et dont l’éventail des produits est comparable à une quincaillerie conventionnelle : bois, portes, fenêtres, lavabos, quincaillerie, moulures, planchers de bois franc, armoires, luminaires et plus encore.
- Dons acceptés – RÉCO accepte des dons de marchandise neuve ou usagée provenant de propriétaires, d’entrepreneurs, de détaillants et de fabricants. Certains critères s’appliquent à leur sélection et un reçu de charité pour fins d’impôt peut être offert pour des dons d’une valeur marchande de 500 $ et plus.
- Inventaire numérique – RÉCO dispose d’un inventaire numérique de ses stocks, qui sera rendu disponible prochainement sur son nouveau site web sous forme de catalogue numérique comparable à ceux des grandes bannières de la rénovation.
- Services complémentaires – RÉCO développe des services connexes de collecte, de livraison, de location de matériaux et d’expertise en déconstruction, qui seront annoncés progressivement dans le futur.