La maison Koya se niche dans un développement en terrain boisé à Saint-Sauveur: le Sommet La Marquise. La firme d’architecture a dû recourir à quelques prouesses et retourner à la planche à dessin afin de satisfaire les exigences des promoteurs immobiliers qui souhaitaient qu’une architecture homogène d’esthétique champêtre unifie le nouveau développement. C’est la troisième version de cette résidence de 7500 pi2 qui a finalement pris forme.
Les propriétaires ont souhaité que la résidence soit aménagée de manière multigénérationnelle afin de réunir sous leur toit les grands-parents et leurs enfants. La résidence a ainsi été réfléchie pour évoluer avec le temps et la configuration familiale.
Une composition guidée par le paysage et la cohabitation
Il était essentiel pour les propriétaires de conserver une grande intimité malgré le contexte multigénérationnel et d’offrir une autonomie complète aux grands-parents. Ces derniers occupent ainsi un appartement complet au rez-de-jardin/sous-sol et le reste de la famille habite le rez-de-chaussée. L’espace se développe en trois volumes de bois qui pointent respectivement dans des directions opposées. L’intersection des trois constructions de bois constitue l’unique lieu de convergence pour les trois générations habitant l'ensemble.
Le dénivelé du site a permis de dégager des vues sur l’extérieur à l’appartement inférieur, accordant un espace de vie lumineux et tout autant en relation avec le paysage à tous les membres de la famille. Les architectes ont cherché à offrir de multiples points de vue sur le paysage, sans que la composition spatiale ne vienne hiérarchiser ces derniers.
Certaines caractéristiques de l’environnement extérieur ont tout de même guidé l’organisation des fonctions de la maison. Le séjour s’ouvre en un mur complètement vitré dont la vue pointe directement sur le mont Saint-Sauveur.
«Pour le séjour, il était souhaitable que la ligne d’horizon soit le plus loin possible. Du côté de la chambre des maîtres, la végétation est située à proximité des ouvertures et aucun voisin n’est visible puisque les clients ont fait l’acquisition du lot adjacent, au sud de la maison. C’est donc plutôt privé malgré les grandes fenêtres», précise Isaniel Lévesque, chargé du projet.
Un rapprochement harmonieux entre le paysage et le bâtiment
L’aménagement paysager composé de plus de 20 variétés d’arbres, d’arbustes et de plantes a été réalisé par Carlos Ipser. Une part de la végétation est contenue dans des bacs en acier corten qui s'harmonise avec le revêtement de cèdre peint de la maison. Les murets de béton qui bordent les plates-bandes reproduisent de même les murs de soutènement en béton coffré. Le coffrage de planches et l’ajout de pigments de couleur au béton lui confèrent une allure de matériau noble.
Les volumes de cèdre sont déposés en porte-à-faux des ouvrages de béton et une mince toiture coiffe le tout pour compléter l’impression d’inversion. La tôle noire du toit apporte une touche de légèreté au bâtiment et rappelle l’architecture japonaise dans sa géométrie. La maison tire d'ailleurs son nom du vocabulaire nippon où «Koya» signifie «hutte».
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Crédits photos : Raphaël Thibodeau