La conception réalisée pour GSM Project, qui a duré 2 ans, s'ajoute à la liste étoffée de créations de Lightemotion.
Pour François Roupinian, président de l'entreprise, concevoir l’éclairage d’un tel musée représente un magnifique défi : « La lumière doit agir comme une baguette magique et diriger l’attention du spectateur vers les endroits clés. »
Lightemotion avait notamment pour mission de mettre en valeur l’œuvre de Douglas Cardinal, tout en faisant vibrer le parcours historique du musée.
L’équipe a utilisé plus de 40 différents types d’appareils d’éclairage qui ont permis d’obtenir un spectre d’effets maximal. Bains de lumières, éclairage théâtral, projecteurs gobo et têtes DEL miniatures ont été privilégiés dans la réalisation. Afin d'éclairer en finesse les moindres détails des vitrines, l’équipement utilisé a été soigneusement étudié et ajusté afin de créer un parcours lumineux adapté.
Lightemotion n'a rien laissé au hasard. Optique interchangeable, zoom, accessoires anti-éblouissement, potentiomètre intégré pour régler le niveau d’éclairage requis pour la conservation ou l’ambiance, possibilité d’ajouter un filtre couleur, l'entreprise a porté une attention particulière à chaque détail au cours de la conception.
Ce projet a également comporté son lot de défis. Comme celui qui consistait à ne pas altérer la composition de certains artefacts, sensibles à la chaleur. À l'aide de maquettes thermiques visant à assurer une conservation optimale des objets, Lightemotion s'est donc assuré d’obtenir un niveau de lumière uniforme et approprié, en travaillant de concert avec l’équipe de conservation du musée.
L’équipe de concepteurs a aussi dû utiliser une approche particulière de mise en lumière pour mettre en valeur le dôme, élément emblématique du Musée Canadien de l’Histoire de Gatineau.
« On a décidé d’aborder cette contrainte comme un avantage. De là est venue l’idée d’utiliser le dôme comme un générateur de lumière grâce à la création d’un éclairage indirect. On a voulu en faire la pièce maîtresse de l’écosystème du musée », explique François Roupinian.
Crédit photos : Gordon King